Casques de ski de randonnée (68 article)

Casque de ski de randonnée : La protection adéquate pour votre tête 

Pour les skieurs-alpinistes engagés en compétition, le port d’un casque de ski de randonnée est souvent obligatoire. De manière générale, le Club Alpin recommande le port du casque lors des sorties en ski de randonnée. En effet, même pour les skieurs de randonnée ordinaires, il existe un risque de chute sur des rochers dans des zones où la neige est peu abondante. Un casque de ski de randonnée peut alors considérablement réduire le risque de blessures à la tête. 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la norme DIN EN 1077, qui régit les casques de ski classiques, n’est pas la principale référence pour les casques de ski de randonnée. Cette norme s’applique aux casques utilisés en ski alpin et en freeride. Pour le ski-alpinisme en compétition, ce sont les normes EN 12492 et UIAA 106 qui sont pertinentes, car elles définissent les exigences des casques d’escalade et d’alpinisme. Ainsi, un casque utilisé lors de compétitions de ski de randonnée doit répondre aux normes de sécurité alpine plutôt qu’à celles des casques de ski traditionnels. 

Qu'est-ce qui caractérise un casque de ski de randonnée ? 

Les casques de ski de randonnée sont optimisés pour le ski de randonnée en termes de praticité et d'équipement. Les principales différences avec les casques de ski traditionnels résident dans leur légèreté et leur ventilation optimisée. Lors des montées en ski-alpinisme, chaque gramme compte, c'est pourquoi les éléments de confort comme les coussinets d'oreille, les supports pour lampe frontale ou casque sont souvent amovibles. Les modèles de compétition pur et dur ne comportent même pas de coussinets ni de doublure intérieure. 

Le design allégé impacte également la résistance à la pénétration, l'équipement et le confort, ainsi que la protection globale, qui est généralement moins étendue par rapport à celle d’un casque de ski. Cependant, il existe des modèles sur le marché qui répondent à la fois aux normes EN 12492, UIAA 106, à la norme de ski DIN EN 1077 et éventuellement à d'autres. 

• Conseil : Les normes respectées sont indiquées par des codes que l'on trouve généralement à l'intérieur du casque, sur une étiquette qui informe également sur le fabricant, le modèle, la taille, le poids et la date de fabrication. 

Les casques de ski de randonnée sont-ils chauds ? 

Les casques de ski de randonnée sont conçus pour offrir une ventilation optimale et éviter la surchauffe lors des ascensions difficiles. Cependant, cela signifie qu’ils procurent moins d’isolation thermique que les casques de ski conçus pour maximiser le confort. C’est particulièrement le cas des modèles ultralégers. Si vous êtes sensible au froid, il peut être utile de porter un bonnet sous votre casque lors de la descente. Il n’y a toutefois aucun inconvénient à utiliser un casque de ski classique lors de vos randonnées, tant que le poids supplémentaire et la ventilation moins efficace lors des montées ne vous dérangent pas. 

Construction des casques de ski de randonnée : quelles différences ? 

Tout comme pour les casques de ski et d’escalade, il existe plusieurs conceptions pour les casques de ski de randonnée. Néanmoins, toutes les normes de sécurité doivent être respectées, quelle que soit la conception. 

• Casques In-Mold : Une fine coque extérieure en polycarbonate est fusionnée avec une coque intérieure en polystyrène expansé (EPS) en une seule étape. Ces casques sont très légers, ce qui les rend particulièrement intéressants pour les skieurs de randonnée. 
• Casques à coque rigide : Une coque extérieure en plastique ou en carbone plus épaisse est collée à une coque séparée en EPS. Les casques à coque rigide absorbent bien les chocs frontaux (chocs venant du dessus), mais sont un peu plus lourds que les casques In-Mold. La plupart des casques à coque rigide sont homologués pour une utilisation multisport. 

Quand faut-il remplacer un casque de ski de randonnée ? 

Comme pour les casques d'escalade et de ski, un casque de ski de randonnée doit être remplacé s'il est endommagé. Après une chute grave, un casque a rempli son rôle et doit être changé. Même si aucune détérioration visible n'apparaît sur la couche en EPS, celle-ci peut avoir été affaiblie par des fissures internes ou d'autres dommages. Un remplacement est donc fortement recommandé. 

Les vieux casques non endommagés doivent également être retirés de la circulation. En règle générale, un casque inutilisé peut être conservé pendant huit ans s’il est entreposé dans des conditions optimales. Pour connaître exactement la durée de vie de votre casque, il est conseillé de contacter le fabricant.